Si nous pouvons aujourd’hui affiner nos huîtres Idéale et Secrète sur nos marais depuis  plusieurs années sans craindre pour leur survie, nous le devons en grande partie à une espèce qui  s’est remarquablement adaptée aux marais de Charente Maritime, la crevette impériale ! En effet, la peneus japonicus a été importée dans les claires ostréicoles du bassin il y a  quelques années pour leur capacité à cohabiter avec l’huître et à en permettre l’élevage  extensif. Une symbiose désormais traditionnelle que nous nous appliquons à préserver.  C’est au mois de mai, lorsque les températures remontent sur la côte ouest de la France, que  nous introduisons les crevettes impériales dans nos claires.  

Ces dernières vont alors se mettre à fouiller la vase afin d’y trouver de la nourriture et ainsi rendre l’eau de la claire turbide. Les rayons du soleil peinent alors à traverser les différentes  couches d’eau de la claire, ce qui freine le développement de macro-algues néfastes.  En effet certaines macro-algues peuvent être responsables de mortalités importantes chez les  huîtres et appauvrissent le milieu en limitant le développement de phytoplancton, nourriture de  l’huître. En ce sens, les crevettes impériales garantissent au coquillage que nous chérissons de s’affiner dans une relative quiétude. 

Pour ne rien gâcher à l’histoire, les crevettes impériales, en plus d’être d’utiles compagnons, sont  des mets de choix que nous commercialisons vivants de Juillet à Octobre.